Certaines femmes bénéficient parfois de plus de jours de repos que d’autres lors de la grossesse. Cela pourrait être lié au congé pathologique. À travers cet article, nous vous apportons des informations sur les modalités de permission de ce type de congé.
Qu’est-ce que le congé pathologique ?
Le congé pathologique est un congé accordé aux femmes dont la grossesse présente un risque et nécessite un repos complet. Le problème médical doit être diagnostiqué par un médecin généraliste ou obstétricien. Ce dernier prescrit à cet effet le congé pathologique si la grossesse présente un danger pour la santé de la mère ou du bébé. Le congé pathologique n’est pas un congé de maternité. Il doit donc être pris avant le premier jour du congé de maternité. Si l’accouchement est difficile ou avec des complications médicales, le médecin peut également prescrire un congé postnatal. C’est un congé qui prolonge le congé de maternité et qui peut être inclus dans le congé pathologique.
Conditions favorables à la prise du congé pathologique
Avec la grossesse, la femme est souvent sujette à un important état de fatigue. Cela ne veut pas dire qu’un congé pathologique s’impose. Il faut certaines raisons pour pousser un médecin à prescrire un congé pathologique. Ce dernier est de ce fait prescrit à titre préventif. Il est notamment décrété si la femme enceinte exerce une profession qui accroît les risques qui pèsent sur sa grossesse. La prescription est faite dans les cas :
– de diabète
– d’hypertension artérielle
– risque de fausse-couche
– maladie thyroïdiennes
– d’autres problèmes suite à l’accouchement.
Il faut comprendre que la prescription est uniquement liée à un état pathologique directement lié à la grossesse. Une grippe, une infection alimentaire ou des maladies n’ayant aucun rapport avec la grossesse ne sont donc par des raisons valables. Le médecin étudie au cas par cas les malaises avant toute prescription du congé pathologique.
Le congé pathologique en France
La durée du congé est de quatorze jours consécutifs au maximum ou fractionnés en plusieurs périodes. L’avis du médecin reste le baromètre pour l’attitude à adopter. En France, la femme qui bénéficie de ce type de congé doit obligatoirement rester chez elle. En effet, elle est considérée comme malade et son employeur doit respecter le repos prescrit par le médecin traitant. La Sécurité sociale pourrait, dans cette optique, faire des contrôles de routine. Des sorties exceptionnelles sont cependant accordées pour des motifs pertinents comme un contrôle médical.